mon accouchement
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mon accouchement
Mardi 8 avril. Nous sommes donc arrivés à la maternité avec un peu d’avance, la chambre était spacieuse. Nous avons pu partir très vite pour le dernier monito. David s’amuse en regardant les magasines féminins ! Tout est normal sauf que j’ai quelques contractions, moi je n’en ai senti qu’une seule. La sf en profite pour remplir avec nous le dossier de naissance. Nous remontons dans la chambre, je remets le linge de Guillaume pour le lendemain et on m’informe que j’ai droit de boire et manger jusqu’à minuit. Oups, je me rends compte que j’ai oublié d’emporter un réveil ! David rentre seul à la maison et je passe ma nuit sans trop dormir, mon voisin de chambre est un braillard !
Mercredi 9 avril, 6h15, le réveil est vraiment matinal, on vient me raser (je me rends compte que je n’ai pas fait assez épilé la zone par mon esthéticienne !). Je dois prendre la douche, passer la super chemise d’hôpital (j’aurai droit à la super charlotte plus tard) et prendre la médication à 7h. Ma césa est prévue à 10h, le temps que j’attende David, je me demande s’il va arriver à l’heure et si je ne descendrai pas avant son arrivée. Crainte parfaitement injustifiée, puisqu’il y aura avant moi une césa d’urgence comme va nous l’apprendre l’infirmière.
10h45, je descends enfin, David prend le même ascenseur et rejoint la salle d’attente des papas. L’infirmière lui annonce une petite heure d’attente, en fait ça sera plutôt deux. Il a eu le temps de lire tous les magasines et d’aller faire un tour.
Et c’est là que ça commence à devenir folklorique ! il faut me poser la perf pour me donner le glucose et tout le reste. A jeun, je suis vraiment difficile à piquer. L’infirmière ne veut pas me piquer au creux du coude si elle peut l’éviter. Elle trouve donc difficilement une veine au poignet. Pas de chance, la veine éclate et double pas de chance, je fais un malaise vagal. Plus le choix, elle me pose la veine dans l’urgence car sinon ça ne sera plus possible à cause de la chute de tension de la de l’hypoglycémie. Je vais donc rester sous oxygène, brassard à tension et surveillance pendant près d’une heure.
Midi, je rejoins enfin la salle de césarienne, il y fait vraiment froid ! On m’anesthésie le dos et l’anesthésiste essaie de me piquer, une fois, deux fois, là il me demande si j’ai ressenti une décharge électrique, non mais une douleur à droite ! Il y retourne, me fait tellement mal que je me recule. C’est un autre qui prend le relais, demande si c’est normal que j’ai une épaule plus basse que l’autre (et bien oui !) et me la fait. Ouf. Je sens l’engourdissement, on me pose donc la sonde urinaire. L’anesthésiste me précise que je peux ressentir des nausées et oui, ça commence et je demande déjà le haricot ! Je suppose qu’on me donne quelque chose car ça se calme. A partir de là, c’est un peu plus confus. J’ai bien sûr le champ opératoire, donc je ne vois rien et mon obstétricien n’est pas très bavard, ce qui n’est pas plus mal ! Je sens une odeur comme chez le dentiste, je suis hyper secouée et j’entends pleurer. On me montre Guillaume une première fois, puis une seconde une fois lavé et je ne vois que ça couleur de cheveux tirant vers le roux ! Je ne pleure pas mais je suis franchement dans les choux et tout le monde me félicite. Là, je ne sais ce que l’on me fait mais j’ai l’impression qu’on me secoue l’estomac, les nausées sont de retour. Je le signale et l’anesthésiste me dit que ça se calmera dès que mon péritoine sera rentré, merci pour les détails !
Retour en salle de réveil, les nausées ne se sont pas calmées et je vomis encore ! On me donne un médicament dans la perf et ça se calme. Finalement, j’y passe assez peu de temps. L’anesthésiste est sympa et n’attend pas que je sois complètement libérée de l’anesthésie. L’infirmière a juste appelé pour connaître le poids de Guillaume et on lui a dit qu’il pesait 3, 340kg pour 49cm et que le papa est ravi de s’en occuper. David me dira après coup combien il était ravi de me voir revenir car Guillaume avait vraiment très faim.
Je remonte dans ma chambre, complètement déconnectée, sans avoir l’impression d’être vraiment maman, ça viendra progressivement une fois Guillaume dans les bras. Lui et moi ferons connaissance surtout le lendemain. Les infirmières viennent souvent pour les soins. Je vomis encore une fois, David récupère en quatrième vitesse le haricot dans lequel se trouvent les compresses. Plus tard, nouvelle envie de vomir, l’aide-soignante a oublié d’en ramener un, ma mère me donne donc mais pas assez vite une serviette. Du coup, on me fait ma toilette et je passe une chemise d’hôpital en coton avant de vomir pour la dernière fois ! Résultat au lieu d’avoir de l’eau six heures après l’opération, je n’en ai que le lendemain. Je suis crevée et pourtant le pédiatre ne vient qu’à 21h50 ! Les infirmières viennent pendant toute la nuit à minuit, 1h, 3h et les soins reprennent à 6h le lendemain matin. Entre autres joyeusetés, j’ai droit aux bas de contention et aux piqûres anti-phlébite tous les matins à 6h25. J’ai aussi passé les deux premières journées à me gratter partout à cause de la morphine de la péridurale.
J’arrête là le récit catastrophe, car le reste est beaucoup plus rose. Ma montée de lait est super rapide et suffisante. Je me remets super vite de la césa et suis autonome très vite une fois la sonde urinaire enlevée. Mon transit est vite revenu.
Mercredi 9 avril, 6h15, le réveil est vraiment matinal, on vient me raser (je me rends compte que je n’ai pas fait assez épilé la zone par mon esthéticienne !). Je dois prendre la douche, passer la super chemise d’hôpital (j’aurai droit à la super charlotte plus tard) et prendre la médication à 7h. Ma césa est prévue à 10h, le temps que j’attende David, je me demande s’il va arriver à l’heure et si je ne descendrai pas avant son arrivée. Crainte parfaitement injustifiée, puisqu’il y aura avant moi une césa d’urgence comme va nous l’apprendre l’infirmière.
10h45, je descends enfin, David prend le même ascenseur et rejoint la salle d’attente des papas. L’infirmière lui annonce une petite heure d’attente, en fait ça sera plutôt deux. Il a eu le temps de lire tous les magasines et d’aller faire un tour.
Et c’est là que ça commence à devenir folklorique ! il faut me poser la perf pour me donner le glucose et tout le reste. A jeun, je suis vraiment difficile à piquer. L’infirmière ne veut pas me piquer au creux du coude si elle peut l’éviter. Elle trouve donc difficilement une veine au poignet. Pas de chance, la veine éclate et double pas de chance, je fais un malaise vagal. Plus le choix, elle me pose la veine dans l’urgence car sinon ça ne sera plus possible à cause de la chute de tension de la de l’hypoglycémie. Je vais donc rester sous oxygène, brassard à tension et surveillance pendant près d’une heure.
Midi, je rejoins enfin la salle de césarienne, il y fait vraiment froid ! On m’anesthésie le dos et l’anesthésiste essaie de me piquer, une fois, deux fois, là il me demande si j’ai ressenti une décharge électrique, non mais une douleur à droite ! Il y retourne, me fait tellement mal que je me recule. C’est un autre qui prend le relais, demande si c’est normal que j’ai une épaule plus basse que l’autre (et bien oui !) et me la fait. Ouf. Je sens l’engourdissement, on me pose donc la sonde urinaire. L’anesthésiste me précise que je peux ressentir des nausées et oui, ça commence et je demande déjà le haricot ! Je suppose qu’on me donne quelque chose car ça se calme. A partir de là, c’est un peu plus confus. J’ai bien sûr le champ opératoire, donc je ne vois rien et mon obstétricien n’est pas très bavard, ce qui n’est pas plus mal ! Je sens une odeur comme chez le dentiste, je suis hyper secouée et j’entends pleurer. On me montre Guillaume une première fois, puis une seconde une fois lavé et je ne vois que ça couleur de cheveux tirant vers le roux ! Je ne pleure pas mais je suis franchement dans les choux et tout le monde me félicite. Là, je ne sais ce que l’on me fait mais j’ai l’impression qu’on me secoue l’estomac, les nausées sont de retour. Je le signale et l’anesthésiste me dit que ça se calmera dès que mon péritoine sera rentré, merci pour les détails !
Retour en salle de réveil, les nausées ne se sont pas calmées et je vomis encore ! On me donne un médicament dans la perf et ça se calme. Finalement, j’y passe assez peu de temps. L’anesthésiste est sympa et n’attend pas que je sois complètement libérée de l’anesthésie. L’infirmière a juste appelé pour connaître le poids de Guillaume et on lui a dit qu’il pesait 3, 340kg pour 49cm et que le papa est ravi de s’en occuper. David me dira après coup combien il était ravi de me voir revenir car Guillaume avait vraiment très faim.
Je remonte dans ma chambre, complètement déconnectée, sans avoir l’impression d’être vraiment maman, ça viendra progressivement une fois Guillaume dans les bras. Lui et moi ferons connaissance surtout le lendemain. Les infirmières viennent souvent pour les soins. Je vomis encore une fois, David récupère en quatrième vitesse le haricot dans lequel se trouvent les compresses. Plus tard, nouvelle envie de vomir, l’aide-soignante a oublié d’en ramener un, ma mère me donne donc mais pas assez vite une serviette. Du coup, on me fait ma toilette et je passe une chemise d’hôpital en coton avant de vomir pour la dernière fois ! Résultat au lieu d’avoir de l’eau six heures après l’opération, je n’en ai que le lendemain. Je suis crevée et pourtant le pédiatre ne vient qu’à 21h50 ! Les infirmières viennent pendant toute la nuit à minuit, 1h, 3h et les soins reprennent à 6h le lendemain matin. Entre autres joyeusetés, j’ai droit aux bas de contention et aux piqûres anti-phlébite tous les matins à 6h25. J’ai aussi passé les deux premières journées à me gratter partout à cause de la morphine de la péridurale.
J’arrête là le récit catastrophe, car le reste est beaucoup plus rose. Ma montée de lait est super rapide et suffisante. Je me remets super vite de la césa et suis autonome très vite une fois la sonde urinaire enlevée. Mon transit est vite revenu.
marguerida- Nombre de messages : 50
Age : 47
Date d'inscription : 18/04/2008
Félicitations
et bienvenue au petit Guillaume.
Félicitaitons aux heureux parents.
Bises
Laure
Félicitaitons aux heureux parents.
Bises
Laure
Laure- Nombre de messages : 205
Age : 43
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 17/04/2008
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